L’île est l’espérance d’un dessein intelligent des étoiles. Oui, il est possible de réveiller, de relever, d’exalter le couple ciel-mer à partir d’un dédoublement : plus on est confronté à la zône du vent, du soleil et des étoiles, plus l’île de l’île enlevée, élevée est Une du macrocosme au microcosme et elle est signe de l’Invisible, étoile flamboyante d’un autre discernement dans tous les lieux.
Je crois à la consubstantialité réelle d’une minuscule petite île de sable et d’argile enroulée en rond sur le ventre de la mer. La forme doit être construite du dedans au dehors, comme le visage enfantin qui évolue lentement dans l’eau en prenant garde à ne pas perdre ce secret au centre qui est son âme.
Qui sommes-nous ? Et qui nous fait ? Dans la mer de vie nous cheminons en pensée, en âme et en souffle d’esprit-chair. Nous sommes ici et pourtant nous ne sommes pas ici. Nous sommes maitenant et pourtant nous ne sommes pas maintenant. D’où sommes-nous ? Et quand sommes-nous ?
